La adaptación a
la pequeña pantalla de la novela de la escritora Margaret
Atwood ‘El Cuento de la Criada’ fue
recibida con ovaciones por la crítica tras su estreno el pasado año. ‘El Cuento de
la Criada’, un drama feminista situado en un
futuro distópico tras una II Guerra Civil Norteamericana en lo que únicamente
puede describirse como un fascismo patriarcal y religioso, narra la historia de
June, una ‘criada’, sometida a la servidumbre sexual con el sólo fin de
procrear.
Los fans de la
serie se complacieron entonces ante la confirmación de una segunda temporada en
ciernes, temporada esta que ya se estrenara el pasado 26 de abril y que esta
misma semana alcanzó su ecuador de trece episodios. En esta ocasión, los
productores de la ficción se han anticipado al clamor de sus seguidores, y a
principios del mes de mayo ya anunciaban que, con todas la de la ley e
irremediablemente, volverá a la pantalla con una tercera temporada.
No cabe duda de
que ‘El Cuento de la Criada’ es una de las
mejores series de los últimos años hasta el momento. Tampoco es menos cierto
que a veces pueda resultar difícil de ver o acaso de digerir si bien es imposible
de ignorar. Es un relato fascinante que nos traslada a una realidad
inquietante, que no por ser hipotética se antoja menos espeluznante ni, desde
luego, comprensiblemente menos admonitoria. Pero hay mucho más que se podría
decir de ‘El Cuento de la Criada’ más allá de su maravilloso guión, cuya
filmación y fotografía rezuma perfeccionismo, con planos inteligente y
bellamente filmados de modo que pareciera que nos encontramos a ante un ambicioso
thriller cinematográfico.
June,
interpretada por Elisabeth Moss, es el
personaje central de la historia, ya sea a través de regresiones, de
reflexiones en off o a la merced de sus carceleros. Una actuación que
sobrecoge, donde mínima cordura y alienación total conviven tan sólo a un paso
la una de la otra en un mundo, Gilead, donde cualquier paso en falso puede ir
al garete con cuanto está en juego.
Muchos fueron
los interrogantes que el final de la primera temporada abrió y muchas han sido
las teorías que han pululado hasta las emisiones de los primeros nuevos
episodios. La nueva temporada, prometía ser más oscura y desesperanzadora si
cabía, lo que de momento parece estar cumpliéndose. Y tanto que se está
cumpliendo.
Irene Feito
‘The Handmaid’s Tale’: And we are back in
Gilead
The TV adaption of Canadian author Margaret Atwood’s novel ‘The Handmaid’s Tale’ was met with critical acclaim following
its premiere last year. The story, a feminist drama set in a dystopian future
under what can only be described as a patriarchal Christian fascism brought
about as aftermath of a II American Civil War, follows the story of June, a
‘handmaid’, who is forced into sexual and child-bearing servitude, all the
while battling to break away from the systemic abuse and oppression in order to
get her life back.
Fans stopped holding their breaths when a
second season was announced underway, which just premiered last April 26 after
a long wait and which has only now reached the half of its thirteen-episode
count. This time around, producers of the show have gone ahead of fan
speculation and, as early as May 2, have confirmed the renewal for yet a new season.
‘The Handmaid’s Tale’ is, with little to no doubt, one of the
best TV shows in recent years thus far, which raises the standard as to what TV
production can achieve nowadays. It is also no wonder that it may get hard to
watch at times, or even digest. But it is nonetheless impossible to ignore.
This gripping tale takes us to a whole other dystopic reality- and a haunting,
gloomy one at so- which, no matter how hypothetical, it does not make it any
less haunting or even cautionary, and understandably so. There is so much we
can say about the ambition of ‘The Handmaid’s Tale’ which wanders beyond the wonderful,
engaging storytelling, whose filming and photography falls no short of perfectionism
and stylishly, intelligently shot frames all throughout as though we had an
expensive thriller at hand.
June’s character, played by Elisabeth Moss, is at the center of the story, be it
through flashbacks, reflections or subjected by her captors. A poignant
depiction where minimum sanity is constantly at risk as any false move can be
the last one.
The season finale had left many unanswered
questions and so there has certainly been no shortage of theories, that is,
right up until the first new episodes dropped. The new season was promised to
be darker and more brutal, if that was even possible and, so far, oh boy, has
it delivered.
Irene Feito
« La Servante écarlate (The Handmaid's Tale) : Retour à
Gilead »
L'adaptation au petit écran du roman de
l'auteure canadienne Margaret Atwood
« La Servante écarlate » a été acclamée par la critique lors de sa première,
l'an dernier. « The Handmaid's Tale » est un drame féministe qui se
déroule dans un futur dystopique qui ne peut être décrit que comme un fascisme
patriarcal et religieux faisant suite à la Seconde Guerre Civile Américaine. Cette
œuvre raconte l'histoire de June, une « servante » forcée à la servitude infantile
et sexuelle dans le seul but de procréer et qui lutte pour rompre avec l'oppression
et les abus systémiques afin de retrouver sa vie.
Les fans de la série qui retenaient leur souffle, ont été
enfin soulagés d’apprendre l’arrivée des prémices de la deuxième saison qui a
débuté le 26 avril et dont le tournage a déjà atteint cette semaine la moitié
de ses treize épisodes. Cette fois, les producteurs de la série ont devancé les
spéculations des fans et, dès le 2 mai, ils ont confirmé, formellement que la
série reviendrait à l'écran pour une troisième
saison.
Il ne fait aucun doute que « La Servante écarlate »
est l'une des meilleures séries de ces dernières années, ce qui élève le niveau
de ce que la production télévisuelle peut réaliser de nos jours. Il est vrai
que les scènes de cette série peuvent parfois être difficile à regarder ou
peut-être même à digérer, mais il est impossible de les ignorer. Ce récit fascinant
nous entraîne dans une réalité dystopique qui, aussi hypothétique soit-elle, n’en
est pas moins effroyable, ou même obsédante, et bien entendu prémonitoire. Il y
aurait tant de choses à dire sur l'intention de « The Handmaid's Tale »
au-delà de son merveilleux scénario, dont le tournage et la photographie frôlent
la perfection et dont l'élégance et l’intelligence de ses plans sont tels qu’ils
nous donnent l’impression que nous sommes devant un ambitieux thriller du cinéma.
Le personnage de June, interprété par Elisabeth
Moss, est au centre de l'histoire, que ce soit au travers de flashbacks,
de réflexions en off ou qu’elle soit à
la merci de ses geôliers. Une interprétation bouleversante, où santé mentale et
aliénation totale coexistent dans un monde, Gilead, où tout faux pas peut être
le dernier avec tout ce qui est en jeu.
La fin de la première saison avait laissé de nombreuses
questions sans réponse et tout autant nombreuses ont été les théories qui ont
proliféré jusqu’à la sortie de premiers nouveaux épisodes. On promettait que la
nouvelle saison serait plus sombre, plus brutale et voire même plus désespérée si
cela était possible. C’est, jusqu'à présent ce qui semble se passer. Parole
tenue !
Irene Feito
Traduction :
Vincent Bruneau