Entre el 1 y el 7 de
abril, Madrid se convierte en la gran pantalla del cortometraje, el festival cuenta
con 41 cortometrajes en sección oficial,
sesiones especiales y el 3º foro profesional de cortometrajes, además realiza
numerosas actividades formativas. Hemos ido a una de ellas con la actriz de
Vergüenza Malena Alterio y el actor de Campeones Juan Margallo .
Tras la visualización de
dos cortometrajes de los actores, El balancín de Iván, de Malena y Un día más de Juan Margallo que se
hizo en los años 60, ambos ofrecieron una charla personal y entretenida sobre
el mundo de la interpretación.
Malena recuerda su
personaje con ternura, era su primer corto y el tema era emocional para ella,
ya que trataba sobre la dictadura de Argentina.
Juan comenta que también
fue su primer corto y lo hizo mientras estaba en la escuela de cine, “en aquellos tiempos no se preparaban las
películas como ahora, no se ensayaba, se iba directamente al rodaje” dice Juan.
Ambos cortos fueron para
ellos primeras experiencias, y no se trataba tanto de seguir métodos de
interpretación, Juan recuerda como William Layton el
maestro que más le había enseñado, decía “lo más importante es la alegría del
descubrimiento”, no te daba una
indicación si no que te daba pie para que continuarás. “Si hablaran entre ellos
los maestros de los métodos hasta los más diferentes se pondrían de acuerdo en
muchas cosas” concluye Juan “los métodos
valen casi todos, pero cuando los olvidas mejor”.
Malena que estudió en la
escuela de Cristina Rota, está de acuerdo con Juan, “cada uno tenemos nuestros propios métodos o lo vamos construyendo con
el tiempo, yo al principio era muy insegura, necesitaba muchísima
información, cargarme de emociones, de circunstancias… era tremendo” comenta
Malena “sigo un poco estudiosa y metódica pero ya no es tanto”.
En definitiva, ambos
apoyan que hay que preparar el personaje
pero también hay que dejar la puerta abierta a indicaciones del director, a las
miradas del compañero… e incluso depende de si estás haciendo una película
o una serie “en las series muchas veces
el personaje se va haciendo por el camino” confirma Malena.
La complicidad con los
otros actores y actrices es fundamental
“cuanto mejor sea el otro, más sacas de ti mismo” dice Juan “ hay que buscar un
buen compañero para trabajar”, “ y a parte gustarse uno mismo” añade Malena.
Malena y Juan hablaron de
cómo empezaron en el mundo de la interpretación, para Alterio su apellido
influyó en su decisión de ser actriz, se dio de forma natural, los estudios se
le daban muy mal y sin embargo le encantaban las clases extraescolares de interpretación.
Cuando su hermano Ernesto empezó a estudiar en Cristina Rota, ella
quiso ir también “Yo siempre voy un
poquito detrás de Ernesto, lo que hacia mi hermano mayor yo iba” afirma
Malena.
Para Juan Margallo fue
diferente, él era un joven de Extremadura con padre militar al que no se
atrevía a decirle que quería hacer teatro. Llegó a Madrid y empezó a trabajar
como mago, y después de varios años consiguió lo que tanto deseaba, entrar en
la escuela de arte dramático. Al tercer año ya empezó a trabajar en teatro
profesional.
Otro de los temas que
salieron en el encuentro tuvo que ver con los personajes que han marcado su
carrera. Para Malena Alterio el papel de
Belén en Aquí no hay quien viva fue un antes y un después “Pase de
no conocerme nadie a ser muy popular”.
Juan tiene dos papeles que le marcaron El señor Ibrahim y las flores del Corán, “esa
es una de las obras de las que más contento estoy” afirma “y luego otra obra Historia del zoo, que hice con William Layton, estuvimos ensañando un año porque la censura la
prohibió y no podíamos representarla”.
Lo que si marco el
encuentro fue la generosidad infinita de estos dos actores a los que fue un
lujo escuchar. Gracias Malena y Juan.
Amanda Torres.
Du 1er au 7 avril, Madrid se transforme en
le grand écran du court-métrage, le festival compte sur 41 courts-métrages
dans la section officielle, des sessions spéciales et le 3ème forum
professionnel du court-métrage. En plus, des nombreuses activités de formation
sont réalisés. Nous sommes allés à l'une d'elles avec l'actrice de Vergüenza Malena Alterio et l'acteur des Campeones Juan Margallo.
Après avoir regardé deux courts-métrages
des acteurs, El balancín de Iván, de Malena et Un día más de Juan
Margallo, réalisé dans les années 60, tous deux ont fait un exposé personnel et
distrayant sur le monde de l'interprétation.
Malena se
souvient de son personnage avec tendresse, c'était son premier court-métrage et
le sujet était émouvant pour elle puisque ce traitait de la dictature en
Argentine.
Juan commente
que c'était aussi son premier court-métrage et qu'il l'a fait alors qu'elle
était à l'école de cinéma, “à cette époque, on ne préparait pas des
films comme maintenant, on ne répétait pas, on allait directement au tournage”,
dit Juan.
Les deux court-métrages ont été leurs
premières expériences, Juan se souvient comment William Layton, le maître qui lui avait le plus
enseigné, disait que “le plus important est la joie de la découverte”, il
ne vous donnait pas une indication mais vous donniez l’occasion de continuer.
“Si les maîtres parlaient entre eux des méthodes, même ceux des plus
différentes se mettraient d’accord sur beaucoup de choses”. Juan conclut : “les
méthodes servent presque toutes, mais quand on les oublie mieux”.
Malena, qui a
étudié à l'école de Cristina Rota, est d'accord avec Juan, “nous avons chacun nos propres méthodes ou nous les produisez avec le temps, au début
j'étais très anxieuse, j'avais besoin de beaucoup d'information, avoir
d’émotions, de circonstances... J'étais terrible”, dit Malena “je continue
étudiant un peu et je suis encore méthodique, mais maintenant ce n'est pas si
grave”.
En définitive,
les deux soutiennent qu’il faut préparer le personnage, mais il faut
aussi prêter attention aux indications du réalisateur, au regard du collègue...
et
même ce dépend de si vous fait un film ou une série "dans la série
plusieurs fois le personnage se fait en cours de route", confirme Malena.
La complicité
avec des autres acteurs et actrices est fondamentale “mieux c'est l'autre, plus
vous obtenez de vous-même” dit Juan “il faut chercher un bon collègue avec qui
travailler”, “et en plus plaire soi-même" ajoute Malena.
Malena et Juan ont parlé de leurs débuts
dans le monde de l'interprétation. Dans le cas d’Alterio son nom de famille a
influencé sa décision d'être actrice, c'est arrivé naturellement, elle était
nul pour étudier, cependant elle adorait les activités extrascolaires
d'interprétation. Quand son frère Ernesto a commencé à étudier à Cristina Rota,
elle voulait aussi y aller. “Je suis toujours un peu en retard sur Ernesto,
je faisais la même chose que mon frère”, dit Malena.
Pour Juan Margallo, c'était différent. Il
était un jeune homme d'Estrémadure et son père était militaire et pour ce
raison Juan n'osait pas lui dire qu'il voulait faire du théâtre. Il est arrivé
à Madrid et a commencé à travailler comme magicien, et après plusieurs années,
il a obtenu ce qu'il voulait tant, d'entrer à l'école d'art dramatique. Dès la
troisième année, il a commencé à travailler dans le théâtre professionnel.
Un autre des
sujets abordés lors de la rencontre concernait les personnages qui ont marqué
sa carrière. Pour Malena Alterio, le rôle de Belén dans Aquí no hay quien viva était un avant et un après, “Je suis passé d’être
dans l’ignorance des personnes à être très populaire”.
Juan a deux rôles qui l'ont marqué El señor Ibrahim y las flores del Corán, “c'est l'une des œuvres dont je
suis le plus satisfait” dit-il “et puis un autre travail Historia del zoo,
que j'ai fait avec William Layton, nous avons été répétant pendant un an car la
censure l’a interdit et nous ne pouvions le représenter”.
Ce qui a marqué la rencontre, c'est la
générosité infinie de ces deux acteurs que c'était un luxe d'écouter. Merci
Malena et Juan.
Amanda Torres.
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