Apr 10, 2019

Hablamos de interpretación con Malena Alterio y Juan Margallo.

Entre el 1 y el 7 de abril, Madrid se convierte en la gran pantalla del cortometraje, el festival cuenta con 41 cortometrajes en sección oficial, sesiones especiales y el 3º foro profesional de cortometrajes, además realiza numerosas actividades formativas. Hemos ido a una de ellas con la actriz de Vergüenza Malena Alterio y el actor de Campeones Juan Margallo .  
Tras la visualización de dos cortometrajes de los actores, El balancín de Iván, de Malena y Un día más de Juan Margallo que se hizo en los años 60, ambos ofrecieron una charla personal y entretenida sobre el mundo de la interpretación.
Malena recuerda su personaje con ternura, era su primer corto y el tema era emocional para ella, ya que trataba sobre la dictadura de Argentina.
Juan comenta que también fue su primer corto y lo hizo mientras estaba en la escuela de cine, “en aquellos tiempos no se preparaban las películas como ahora, no se ensayaba, se iba directamente al rodaje” dice Juan.
Ambos cortos fueron para ellos primeras experiencias, y no se trataba tanto de seguir métodos de interpretación, Juan recuerda como William Layton el maestro que más le había enseñado, decía “lo más importante es la alegría del descubrimiento”, no te daba una indicación si no que te daba pie para que continuarás. “Si hablaran entre ellos los maestros de los métodos hasta los más diferentes se pondrían de acuerdo en muchas cosas” concluye Juan “los métodos valen casi todos, pero cuando los olvidas mejor”.
Malena que estudió en la escuela de Cristina Rota, está de acuerdo con Juan, “cada uno tenemos nuestros propios métodos o lo vamos construyendo con el tiempo, yo al principio era muy insegura, necesitaba muchísima información, cargarme de emociones, de circunstancias… era tremendo” comenta Malena “sigo un poco estudiosa y metódica pero ya no es tanto”.
En definitiva, ambos apoyan que hay que preparar el personaje pero también hay que dejar la puerta abierta a indicaciones del director, a las miradas del compañero… e incluso depende de si estás haciendo una película o una serie “en las series muchas veces el personaje se va haciendo por el camino” confirma Malena.
La complicidad con los otros actores y actrices es fundamental “cuanto mejor sea el otro, más sacas de ti mismo” dice Juan “ hay que buscar un buen compañero para trabajar”, “ y a parte gustarse uno mismo” añade Malena.
Malena y Juan hablaron de cómo empezaron en el mundo de la interpretación, para Alterio su apellido influyó en su decisión de ser actriz, se dio de forma natural, los estudios se le daban muy mal y sin embargo le encantaban las clases extraescolares de interpretación. Cuando su hermano Ernesto empezó a estudiar en Cristina Rota, ella quiso ir también “Yo siempre voy un poquito detrás de Ernesto, lo que hacia mi hermano mayor yo iba” afirma Malena.
Para Juan Margallo fue diferente, él era un joven de Extremadura con padre militar al que no se atrevía a decirle que quería hacer teatro. Llegó a Madrid y empezó a trabajar como mago, y después de varios años consiguió lo que tanto deseaba, entrar en la escuela de arte dramático. Al tercer año ya empezó a trabajar en teatro profesional.
Otro de los temas que salieron en el encuentro tuvo que ver con los personajes que han marcado su carrera. Para Malena Alterio el papel de Belén en Aquí no hay quien viva fue un antes y un después “Pase de no conocerme nadie a ser muy popular”.
Juan tiene dos papeles que le marcaron El señor Ibrahim y las flores del Corán, “esa es una de las obras de las que más contento estoy” afirma “y luego otra obra Historia del zoo, que hice con William Layton, estuvimos ensañando un año porque la censura la prohibió y no podíamos representarla”.
Lo que si marco el encuentro fue la generosidad infinita de estos dos actores a los que fue un lujo escuchar. Gracias Malena y Juan.
Amanda Torres.



Du 1er au 7 avril, Madrid se transforme en le grand écran du court-métrage, le festival compte sur 41 courts-métrages dans la section officielle, des sessions spéciales et le 3ème forum professionnel du court-métrage. En plus, des nombreuses activités de formation sont réalisés. Nous sommes allés à l'une d'elles avec l'actrice de Vergüenza Malena Alterio et l'acteur des Campeones Juan Margallo.

Après avoir regardé deux courts-métrages des acteurs, El balancín de Iván, de Malena et Un día más de Juan Margallo, réalisé dans les années 60, tous deux ont fait un exposé personnel et distrayant sur le monde de l'interprétation.

Malena se souvient de son personnage avec tendresse, c'était son premier court-métrage et le sujet était émouvant pour elle puisque ce traitait de la dictature en Argentine.
Juan commente que c'était aussi son premier court-métrage et qu'il l'a fait alors qu'elle était à l'école de cinéma, “à cette époque, on ne préparait pas des films comme maintenant, on ne répétait pas, on allait directement au tournage”, dit Juan.

Les deux court-métrages ont été leurs premières expériences, Juan se souvient comment William Layton, le maître qui lui avait le plus enseigné, disait que “le plus important est la joie de la découverte”, il ne vous donnait pas une indication mais vous donniez l’occasion de continuer. “Si les maîtres parlaient entre eux des méthodes, même ceux des plus différentes se mettraient d’accord sur beaucoup de choses”. Juan conclut : “les méthodes servent presque toutes, mais quand on les oublie mieux”.

Malena, qui a étudié à l'école de Cristina Rota, est d'accord avec Juan, “nous avons chacun nos propres méthodes ou nous les produisez avec le temps, au début j'étais très anxieuse, j'avais besoin de beaucoup d'information, avoir d’émotions, de circonstances... J'étais terrible”, dit Malena “je continue étudiant un peu et je suis encore méthodique, mais maintenant ce n'est pas si grave”.
En définitive, les deux soutiennent qu’il faut préparer le personnage, mais il faut aussi prêter attention aux indications du réalisateur, au regard du collègue... et même ce dépend de si vous fait un film ou une série "dans la série plusieurs fois le personnage se fait en cours de route", confirme Malena.

La complicité avec des autres acteurs et actrices est fondamentale “mieux c'est l'autre, plus vous obtenez de vous-même” dit Juan “il faut chercher un bon collègue avec qui travailler”, “et en plus plaire soi-même" ajoute Malena.

Malena et Juan ont parlé de leurs débuts dans le monde de l'interprétation. Dans le cas d’Alterio son nom de famille a influencé sa décision d'être actrice, c'est arrivé naturellement, elle était nul pour étudier, cependant elle adorait les activités extrascolaires d'interprétation. Quand son frère Ernesto a commencé à étudier à Cristina Rota, elle voulait aussi y aller. “Je suis toujours un peu en retard sur Ernesto, je faisais la même chose que mon frère”, dit Malena.

Pour Juan Margallo, c'était différent. Il était un jeune homme d'Estrémadure et son père était militaire et pour ce raison Juan n'osait pas lui dire qu'il voulait faire du théâtre. Il est arrivé à Madrid et a commencé à travailler comme magicien, et après plusieurs années, il a obtenu ce qu'il voulait tant, d'entrer à l'école d'art dramatique. Dès la troisième année, il a commencé à travailler dans le théâtre professionnel.

Un autre des sujets abordés lors de la rencontre concernait les personnages qui ont marqué sa carrière. Pour Malena Alterio, le rôle de Belén dans Aquí no hay quien viva était un avant et un après, “Je suis passé d’être dans l’ignorance des personnes à être très populaire”.

Juan a deux rôles qui l'ont marqué El señor Ibrahim y las flores del Corán, “c'est l'une des œuvres dont je suis le plus satisfait” dit-il “et puis un autre travail Historia del zoo, que j'ai fait avec William Layton, nous avons été répétant pendant un an car la censure l’a interdit et nous ne pouvions le représenter”.

Ce qui a marqué la rencontre, c'est la générosité infinie de ces deux acteurs que c'était un luxe d'écouter. Merci Malena et Juan.


Amanda Torres.

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