“Dolor y Gloria”, de Pedro Almodóvar, se quedó con
seis premios el pasado 29 de junio, en VII edición de los Premios Platino 2020 Xcaret. Mejor película iberoamericana,
dirección, guion (Pedro Almodóvar), actor principal (Antonio Banderas), música
original (Alberto Iglesias), montaje (Teresa Font). Ya la película española
había recibido diferentes premios: en el Festival de Cannes 2019, en los
Premios Goya 2020, de La Academia del Cine Europeo, en los Premios del Círculo
de Críticos del Cine de Nueva York 2019 y en los Premios Gopo 2020.
Pedro Almodóvar aborda en “Dolor y Gloria” estados emocionales que se viven una vez se es
adulto, tales como la depresión, el pánico, el dolor físico y emocional, el
miedo, la ansiedad. Sin importar la profesión se tenga o si se vive en
solitario o en familia, los seres humanos tendemos a hacer recapitulaciones de lo
que hemos vivido, enfrentándonos a recuerdos que tal vez no hayamos atesorado
como buenos recuerdos sino como momentos traumáticos que han marcado el camino
vivido.
“Dolor y Gloria”, narra la vida de Salvador Mallo (Antonio Banderas), un director de cine que ya en su vida adulta parece
detenido en su propio sufrimiento, tanto físico como emocional. Se deteriora la
salud y también se sufre por las pérdidas que ha tenido en su vida, como lo fue
la muerte de su madre y el fracaso de perder el amor de su vida en el pasado. Todo
esto lo ha llevado a que ya no dirija, que su profesión se detenga en el tiempo,
aunque haya vivido tiempos de gloria como director de cine. La trama se
desarrolla con diferentes reencuentros que tiene el protagonista, ya sea en
tiempo real, o con sus recuerdos a través de flashbacks que resurgen de sus
recuerdos. Rememora de su infancia cuando partió con su familia a vivir a
Paterna, un pueblo en Valencia, también su relación con su madre de niño y
luego de adulto. Se reencuentra con su gran amor de los pasados años 80. A través de los diálogos con uno de los
protagonistas de una de sus películas del pasado “Sabor”, Alberto Crespo (Asier Etxeandia) se da otro reencuentro con su profesión. Todos estos
recuerdos y confrontaciones hacen que Salvador enfrente sus miedos, cerrar ciclos
que permanecían en su presente y recupere la creatividad para escribir y
dirigir.
Toda la película tiene un ritmo narrativo muy bien logrado,
hace que el espectador se conecte fácilmente con cada época. El color y la luz
son verdaderos protagonistas, contrastes impactantes, vibrantes, enfocados en
los protagonistas, una luz que magnifica la escena. El guion es fácil de
seguir, cada personaje transmite sus emociones, sus miedos, sus pasiones, el
amor a través de diálogos y gestos que de manera muy natural se van revelando
para cautivarnos con cada personaje.
Alejandra Cerquera Kilby
“Pain and Glory”, huge success by Pedro Almodóvar
"Pain and Glory", the film by Pedro
Almodóvar won six awards on June 29th at the 7th edition of the Platinum Awards2020 Xcaret. It won Best Latin American Film, Direction, Screenplay (Pedro
Almodóvar), Actor (Antonio Banderas), Soundtrack (Alberto Iglesias), Editing
(Teresa Font). The Spanish film had already received different awards: at the
Cannes Film Festival 2019, at the Goya Awards 2020, from The European Film
Academy, at the New York Film Critics Circle Awards 2019 and at the Gopo Awards
2020.
In "Pain and Glory", Pedro Almodóvar tackles
emotional states that anyone might experience as an adult, such as depression,
panic, physical and emotional pain, fear and anxiety. In spite of one's
profession or whether one lives alone or with family, we human beings tend to recall
what we have experienced, facing up to memories that we may not have treasured
as good memories but as traumatic moments that have marked the path we have
taken.
"Pain and Glory", tells the story of
Salvador Mallo (Antonio Banderas), a film director who already in his adult
life seems to be stuck in his own suffering, both physical and emotional. His
health deteriorates and he also suffers from the losses he has had in his life,
such as the death of his mother and the failure to lose the love of his life in
the past. All of this has led him to stop directing films, and to stop his
profession in time, even though he has lived times of glory as a film director.
The plot develops with different encounters the protagonist has, either in real
time, or with his memories through flashbacks that emerge from his memories. He
remembers his childhood when he left with his family to live in Paterna, a
village in Valencia, as well as his relationship with his mother as a child and
then as an adult. He meets again his great love from the past 80's. Through the dialogues with one of the
protagonists of one of his past films "Sabor", Alberto Crespo (AsierEtxeandia) has another encounter with his profession. All these memories and
confrontations make Salvador face his fears, close cycles that remained in his
present and recover the creativity to write and direct.
The whole film has a very well achieved narrative rhythm, it makes the viewer easily connect with each period. The colour and light are true protagonists, striking contrasts, vibrant, focused on the prage 3otagonists, a light that magnifies the scene. The script is easy to follow,
each character transmits his emotions, his fears, his passions, love through
dialogues and gestures that very naturally reveal themselves to captivate us
with each character.
Conjugating the past, the present or projecting a
future are issues that we are always reviewing, as if we could not continue
life because we are tied to memories. Returning to childhood, either with pain,
joy, sadness, anxiety, implies a past-present always looking for a possible
future. Perhaps we will never be able to settle the past and it is better to
leave it behind. But sometimes returning to the past makes us remember who we
were, what dreams we had, what we wanted; looking back can make us restart the
path of life with more desire. It is important to continue in the present
facing reality with its challenges. "Pain and Glory" makes us
confront ourselves and live the film reflecting on our own history.
Alejandra
Cerquera Kilby
Translator Belén Cebrián
DOULEUR ET GLOIRE
"Douleur et Gloire" la grande
lauréate de Pedro Almodóvar
« Douleur et
Gloire » de Pedro Almodóvar a gagné six prix le passé 29 juin à la VIIème
édition des Prix Platino 2020 Xcaret.
Meilleur film, réalisateur, scénario (Pedro Almodóvar), acteur (Antonio
Banderas), musique (Alberto Iglesias), montage (Teresa Font). Le film avait
déjà reçu divers prix: aux Festival de Cannes 2019, aux Prix Goya 202, de
l’Académie du Cinéma Européen, aux Prix du New York Film Critics Circle et aux
Prix Gopo 2020.
Pedro Almodóvar
aborde en « Douleur et Gloire » les états
émotionnels qu’on éprouve lorsqu’on est des adultes, tels que la dépression, le
panique, la douleur physique et émotionnelle, la peur et l'anxiété. Quelle que
soit sa profession, que l'on vive seul ou en famille, nous, les êtres humains,
avons tendance à faire des récapitulations de ce que nous avons vécu, face à
des souvenirs que nous n'avons peut-être pas gardés comme de bons souvenirs
mais comme des moments traumatisants qui ont marqué le chemin que nous avons
parcouru.
Douleur et Gloire
raconte la vie de Salvador Mallo (Antonio Banderas), un réalisateur de
cinéma qui semble arrêté dans sa propre souffrance, tant physique comme
émotionnelle. Sa santé se détériore et il subi aussi dû aux pertes qu’il a
vécu, comme la mort de sa mère et l’échec de la perte de l’amour de sa vie au
passé. Tout cela lui a mené à ne réaliser plus, bien qu’il ait vécu des temps
de gloire en tant que réalisateur de cinéma. L’intrigue se déroule avec de
différentes rencontres que le protagoniste expérience soit en temps réel ou
avec ses mémoires à travers de souvenirs qui lui arrivent. Il se souvient de
son enfance, lorsqu’il est parti avec sa famille à Paterna, un village de
Valence; aussi de la relation avec sa mère à son enfance et puis comme adulte.
Il rencontre son amour des années 80. À
travers les dialogues avec un des protagonistes de l’un de ses films du passé
« Saveur », Alberto Crespo (Asier Etxeandia) il y aura une
autre rencontre avec sa profession. Tous ces souvenirs et confrontations font
que Salvador affronte ses peurs, que ferme des cycles qui restaient à son
présent et qu’il reprend la créativité pour écrire et réaliser.
Le film entier a un
rythme narratif très bien réussit, il fait que le spectateur connecte facilement
avec chaque époque. La couleur et la lumière sont de vraies protagonistes, il y
a des contrastes frappantes, vibrants, dirigés aux protagonistes, une lumière
qui fait éloge de la scène. Il est facile de suivre le scénario, chaque
personnage transmet ses émotions, ses peurs, ses passions, l’amour à travers le
dialogue et les gestes que de manière très naturelle se révèlent pour nous
captiver avec chaque personnage.
Conjuguer le passe,
le présent ou projeter un avenir sont des questions dont on en révise toujours,
comme si l’on ne pouvait pas continuer la vie parce qu’on est attachés aux
souvenirs, retourner à l’enfance, soit avec de la douleur, joie, tristesse,
anxiété, implique toujours un passé-présent à la recherche d’un possible futur.
Peut-être qu’on n'atteigne jamais à s’acquitter du passé et qu’il soit mieux de
le laisser sur une page qui n’existe plus au présent. Mais parfois retourner au
passé fait qu’on se souvient de qui nous-étions, quels étaient nos rêves, ce
que l’on désirait, aller en arrière peut faire qu’on reprend le chemin de la
vie avec plus d’envies; que ça soit important pour continuer à affronter la
réalité au présent avec ses défis. « Douleur et Gloire » réussit que
nous façons face et vivions le film en réfléchissant sur notre propre histoire.
Alejandra Cerquera Kilby
Traducteur Rosario Osaka
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